Le Prophète ﷺnous informe que l’ être humain sera interrogé sur quatre choses : le temps qu’il a vécu, sa science, sa richesse et son corps. Il doit donc se préparer à ces questions et utiliser ces ressources de manière à obéir à Allah et obtenir Sa satisfaction.
Le Prophètﷺe nous informe qu’ Allah a expliqué ce qui est licite et ce qui est illicite aux gens.Toutefois, certaines choses paraissent ambiguës à la plupart des gens, à l’exception des gens de science. Celui qui s’abstient de ces choses préserve sa religion et celui qui s’y adonne risque de tomber dans l’illicite.Ensuite le Prophète nous informe que le bon ou le mauvais état du corps dépend du cœur.
Ce hadith contient l’ordre derenoncer au bas monde et le fait que l’être humain doit s’y sentir comme un étranger qui en prend ce dont il a besoin comme provisions pour son voyage et rien d’autre. Ibn ‘Omar – qu’Allah a agréés – exhortait les gens avec des paroles similaires, de même qu’il les exhortait à ne pas placer trop d’espoirdans ce bas monde ni à se laisser tromper par celui-ci. Il leur recommandait plutôt d’œuvrer tant qu’ils sont enbonne santé, avant de tomber malades, et tant qu’ilsont en vie, avant de mourir.
Le Prophèteﷺ a incité à acquérir la science religieuse et à s’instruire dans la religion d’Allah. Il affirma ainsi que lorsqu’Allah veut le bien d’un serviteur, Il lui apprend la religion et l’y instruit.Ensuite, il affirma qu’il distribue ce qu’Allah lu i a donné conformément à ce qu’Allah veut, afin que sa communauté n’exagère pas à son sujet et l’élève au-dessus de son rang. Puis il finit par annoncer à sa communauté la bonne nouvelle de la persistance de cette religion aussi longtemps que persisteront le jour et la nuit.
Allah – exalté soit-Il – facilite le chemin du Paradis à celui qui étudie la science, les anges du ciel l’honorent et les habitants descieux, de la terre et de la mer sollicitent le pardon d’Allah en sa faveur. Ils sont donc telles des lunes et les autres qu’eux tels des astres lointains. Ils sont les héritiers des prophètes et ont hérité de ceux-ci leur connaissance, qui est le plus éminent des héritages.
Le Prophèteﷺ compare les différentes façons dont les gens accueillent la guidée révélée par Allah à Son Prophète . Certains parmi eux l’ ont comprise et l’ont mise en pratique, ils en profitent donc et en font profiter les autres. D’autres ont mémorisé la science pour autrui plus qu’ils ne l’ont eux-mêmes comprise. D’autres enfin négligent la science, ils n’en profitent pas et n’en font pas profiter les autres.
Le Prophèteﷺ incite les membres de sa communauté à transmettre sa Sounna, leur permet de raconter aux gens les récits des Israélites et défend de mentir sur lui. Ainsi, celui qui ment sur lui est voué au Feu.
Le Prophète ﷺ incite à mémoriser les hadiths et à les transmettre aux gens. Il invoque Allah en faveur de ceux qui font cela, car la communauté a besoin de connaître la religion d’Allah – exalté soit-Il. Il se peut que celui qui a entendu le hadith et ne l’a pas compris, le transmettre à quelqu’un qui le comprend, identifie sa finalité et l’enseigne aux gens.
Ce hadith démontre que le décideur – qui inclut le juge, le mufti et d’autres fonctions– est rétribué pour avoir fait de son mieux et s’être efforcé de parvenir à ce qui est vrai. S’il y parvient, il est rétribué pour le résultat et pour l’effort, remportant ainsi deux rétributions. S’il ne parvient pasau vrai après s’être efforcé d’y parvenir, il ne remporte la rétribution que pour l’effort.
Le Prophèteﷺ fit à ses Compagnons un sermon émouvant puis il leur recommanda de craindre Allah, d’obéir aux détenteurs de l’autorité, de s’attacher à la Sounna et de prendre garde aux innovations.
Le Prophète ﷺ nous informe que ce qui est considéré par défaut dans l’acceptation des œuvres c’est l’intention. C’est en effet grâce à elle que l’on distingue l’ habitude de l’ adoration et que l’on distingue la bonne œuvre de la mauvaise. Il se peutque deux hommes accomplissent une œuvre licite et prescrite, mais que l’un l’accomplisse avec l’intention d’obéir à Allah et soit rétribué pour cela, et que l’autre ne l’accomplisse pas avec cette intention et ne soit donc pas rétribué. Ainsi, celuiqui migre de son pays vers un autre exclusivement pour Allah et afin de se conformer à la Sounna de Son Prophète en sera rétribué, tandis que celui qui migre pour une autre raison n’obtiendra pas autre chose que ce dont il avait l’ intention.
La vie des cœurs et des esprits se trouve dan l’évocation d’Allah. Ainsi, celui qui évoque Allah est vivant et son cœur est heureux. De même, l maison où Allah est évoqué est joyeuse et les anges y sont à l’aise. À l’inverse, la maison et le cœur dont l’ évocation est absente sont morts et abandonnés et on y trouve aucun bien.
Un homme alla se plaindre au Prophète du grand nombre de Sounane et d’adorations surérogatoires et lui demanda de lui indiquer ﷺune œuvre éminente à laquelle il peut s’attacher et qui lui permet d’obtenir une rétribution immense. Le Prophètelui indiqua alors l’évocation d’Allah.
Le Prophèteﷺ oriente les membres de sa communauté vers une formule de demande de pardon à Allah qui garantit à celui qui la récite peu de temps avant de mourir, d’entrer au Paradis.
Le Prophète ﷺinforme que le meilleur des gens est celui qui apprend le Coran, en le mémorisant, en le récitant, en connaissant son exégèse et autre, puis l’enseigne aux gens.
Ce hadith démontre que répondre à l’appel d Prophète est obligatoire, même si celui qu’ il appelle est en prière. Il nous informe aussi que la sourate Al-Fâtiha est la sourate la plus éminente du Coran.
Le hadith indique que le verset du Repose-Pied est le plus éminent verset du Coran.
Le Prophèteﷺ nous informe que la Sourate : « Dis : Il est Allah, Unique », équivaut au tiers du Coran, car le monothéisme y est exposé. Par conséquent, c’es comme si celui qui la récite, récitait le tiers du Coran.
Le Prophète affirme que les deux sourates Al- ‘Alaq et An -Nâsse n’ont pas de semblable, que ce soit dans les livres qu’Allah a révélés aux prophètes ou bien parmi les formules de recherche de la protection d’Allah qui sont répandues parmi les gens.
‘Omar rencontra un jour le gouverneur de La Mecque – qui était habitée par les gens les plus nobles – et ce gouverneur l’informa qu’il avait désigné à sa tête quelqu’un quni e faisait pas partie des plus nobles parmi les gens. ‘Omar lui reprocha son choix, car il craignait qu’il n’entraîne un préjudice, mais lorsque le gouverneur l’informa qu’il faisait partie de ceux qui mémorisent le Livre d’Allah, sa réprobation disparut et il valida le choix de son gouverneur en l’appuyant par les paroles d Prophète selon lesquelles Allah rend certaines personnes puissantes et en humilie d’autres