Le Prophète prononce le Sermon d’ Adieu à ses Compagnons dans lequel il leur rappelle la sacralité des vies et des biens, leur défend de persister à suivre les traditions et les coutumes désuètes de l’époque préislamique, et annule celles qui contreviennent à la religion à commencer par sa famille et ses proches. Ensuite il recommande de bien traiter les femmes et de rester fidèle au Livre d’Allah.

Le Prophète nous informe que le musulman authentique est celui dont les musulmans sont à l’abri de son mal et que le migrant authentique es celui qui fuit les actes de désobéissance et les péchés.

Un Compagnon – qu’Allah a agréé – demande au Prophète, qui parmi les gens mérite le plus qu’ on soit bien bienfaisant à son égard et qu’on l’honore. Le Prophète lui répondit que c’ est la mère qui mérite le plus cela et répéta cela à plusieurs reprises, puis à la quatrième fois il cita le père en deuxième position puis les proches par ordre de proximité.

Le voisin a un droit immense dans l’Islam et Jibril – qu’Allah le protège – ne cessait de descendre transmettre la révélation au sujet du voisin, au point que le Prophète finit par croire que le voisin allait faire partie des héritiers.

La foi d’un musulman n’est complète que lorsqu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même.

L’exemple des musulmans dans leur affection, leur compassion et leur miséricorde, les uns à l’égard des autres ainsi que dans leur concordance et leur entraide, est celui d’un seul corps. Lorsque l’un de ses membres est atteint par la douleur, le reste des membres en est affecté et il en résulte une insomnie et une augmentation de la température.

Allah – exalté soit-Il – ne fait pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde aux gens, aux animaux et aux oiseaux.

Le Prophète affirme qu’ il ne convient pas à un musulman ayant quelque chose à léguer de tarder à rédiger son testament. Il doit plutôt en prendre l’initiative avant que la mort ne le surprenne.

Détenir l’autorité sur les gens est une immens responsabilité et quelque chose de grave. Il ne convient donc pas que l’on demande à assumer cet responsabilité, mais si elle vient à quelqu’un sans qu’il ne l’ait demandé, alors Allah l’aidera à l’assumer. Par ailleurs, il ne convient pas qu’un musulman laisse un serment qu’il a prononc l’empêcher de faire le bien. Il doit plutôt expier son serment et faire le bien.

Le musulman doit écouter les détenteurs de l’autorité et leur obéir dans ce qui relève de l’autorité que leur a donnée Allah, sauf s’il s lui ordonnent un acte de désobéissance. Dans ce cas, on ne doit d’obéissanc à aucune créature lorsque cela implique de désobéir au Créateur.

Le Prophète ﷺ  reçut l'allégeance des Ane’ sar la nuit du  serment  d’allégeance  dA’ l-‘Aqaba  de  rester fidèles au monothéisme, de lui obéir, de ne pas voler, de ne pas forniquer, de ne pas tuer leurs enfants et de ne pas inventer de mensonges. Celui qui se conforme à son serment d’allégeance, alors sa rétribution auprès d’Allah est d’obtenir Son agrément et d’entre au Paradis. Celui qui commet un acte de désobéissance imposant qu’il subisse  une  peine  et qui subit cette peine dans ce bas monde, elle sera alors une expiation pour son péché. Quant à celui qui n’est pas puni pour son péché, il appartient à Allah de décider de son sort : s’Il veut Il le châtie pour son péché puis le fait entrer au Paradis et s’Il veut Il le lui pardonne.

Le Prophète ﷺ annonce une bonne nouvelle aux croyants en leur disant que tout ce qui leur arrive est un bien. Si on les comble de bienfaits et qu’ils sont reconnaissants, ils sont rétribués, et si on les éprouve et qu’ils sont patients ils sontégalement rétribués.

Le Prophèteﷺ nous informe que la véracité mène à tout ce qui est bien et par conséquent au Paradis et qu’un homme s’habitue à être véridique jusqu’à c qu’il soit inclus dans l’élite des véridiques. À l’inverse, le mensonge est la porte ouverte su chaque acte de transgression et corruption et il mène à l’entrée dans le Feu. Un homme s’habitue à mentir jusqu’à ce qu’il soit marqué par le sceau distinctif des menteurs.

Les gens se sont transmis, parmi les paroles et lois des prophètes du passé, la parole suivante : « Si tu n’ as pas de pudeur, fais ce qui te plaît ». Cela signifie que la pudeur empêche à l’individu de commettre des actes réprouvables. Ainsi, celui qui n’a pas de pudeur, rien ne l’empêche de faire ce qu’il a envie de faire.

Le Prophèteﷺ incite les croyants à être bienfaisants envers le voisin et à honorer l’invité en lui servantle premier jour sa meilleure nourriture, puis la nourriture qu’il mange habituellement les jour suivants. Le Prophète incite également le croyant à préserver sa langue et à ne dire que ce qui est bien.

Allah ordonna d’être bienfaisant envers toutes Ses créatures, même envers les animaux lorsqu’on les égorge. Ainsi, lorsqu’on exécute quelqu’un, on doit opter pour la méthode la plus simple et la moins douloureuse pour le condamné et lorsqu’on égorge un animal, on doit aiguiser le couteau afin de soulager l’animal et ne pas le torturer.

Le Prophèteﷺ rapporte de son Seigneur – exalté soit-Il – que l’attribut de l’orgueil et que l’attribut de l’éminence sont l’apanage d’Allah seul et que celui parmi Ses créatures qui les prend pour attributs ira en Enfer.

Un homme demanda au Prophèteﷺ de lui faire une recommandation et le Prophète lui recommanda de ne pas se mettre en colère. L’homme voulut que l Prophète lui donne d’ autres recommandations, mais il ne lui en donna pas d’autres.

Le Prophète ﷺ affirme qu’ Allah entoura le Paradis de choses qui sont pénibles à l’être humain, comme les obligations religieuses et autres, et qu’Il entourale Feu de choses et de plaisirs que l’être humaindésire afin de l’éprouverplus encore.

Un des Compagnons voulut que le Prophèteﷺ lui rapporte des paroles exhaustives réunissant toute la substance de l’ Islam. Il lui ordonna alors d’avoir la foi et de rester droit dans la foi.