Quelques œuvres parmi les meilleures (partie 1)

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ رضي الله عنه، قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللهِ ﷺ: «مَنْ نَفَّسَ عَنْ مُؤْمِنٍ كُرْبَةً مِنْ كُرَبِ الدُّنْيَا، نَفَّسَ اللهُ عَنْهُ كُرْبَةً مِنْ كُرَبِ يَوْمِ الْقِيَامَةِ، وَمَنْ يَسَّرَ عَلَى مُعْسِرٍ، يَسَّرَ اللهُ عَلَيْهِ فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ، وَمَنْ سَتَرَ مُسْلِمًا، سَتَرَهُ اللهُ فِي الدُّنْيَا وَالْآخِرَةِ، وَاللهُ فِي عَوْنِ الْعَبْدِ مَا كَانَ الْعَبْدُ فِي عَوْنِ أَخِيهِ، وَمَنْ سَلَكَ طَرِيقًا يَلْتَمِسُ فِيهِ عِلْمًا، سَهَّلَ اللهُ لَهُ بِهِ طَرِيقًا إِلَى الْجَنَّةِ، وَمَا اجْتَمَعَ قَوْمٌ فِي بَيْتٍ مِنْ بُيُوتِ اللهِ، يَتْلُونَ كِتَابَ اللهِ، وَيَتَدَارَسُونَهُ بَيْنَهُمْ، إِلَّا نَزَلَتْ عَلَيْهِمِ السَّكِينَةُ، وَغَشِيَتْهُمُ الرَّحْمَةُ، وَحَفَّتْهُمُ الْمَلَائِكَةُ، وَذَكَرَهُمُ اللهُ فِيمَنْ عِنْدَهُ، وَمَنْ بَطَّأَ بِهِ عَمَلُهُ، لَمْ يُسْرِعْ بِهِ نَسَبُهُ».

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Abou Hourayra, qu’Allah a agréé, rapporte que le Messager d’Allah a dit :

1. « Celui qui soulage le croyant d’un malheurde ce bas monde, Allah le soulagera d’un malheur du 2. Celui qui accorde une facilité à son débiteur, Allah lui accordera une facilité dans ce bas monde 3. Celui qui couvre un croyant, Allah le couvrira dans ce bas monde et dans l’au-delà. 4. Allah aide le serviteur dès lors que le serviteur aide son frère. 5. Celui qui emprunte un chemin par lequel il recherche une science, Allah lui facilitera un chemin qui le mènera au Paradis. 6. Aucun groupe ne se rassemble dans une maison parmi les maisons d’Allah afin de lire le Coran et de l’ étudier entre eux, sans que la quiétude ne descende sur eux, que la miséricorde ne les englobe, que les anges ne les entourent et qu’Allah ne les mentionne auprès de ceux qui sont auprès de lui. 7. Celui qui est ralenti par ses œuvres ne sera pas avancé par sa lignée»

Abd Ar-Rahmane Ibn Sakhr Ad-Dawsi

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Il s’agit de ‘Abd ar-Rahmâne ibn Sakhr de la tribu de Daws (une fraction de la tribu d’Al -Azd qui habitait Ma`rib avant de se disperser). Il embrassa l’Islam l’année de la bataille de Khaybar, soit en l’an 7 de l’Hégire, puis il se rendit à Médine où il accompagna constamment le Prophète et veilla à acquérir la science et à mémoriser les hadiths, au point de devenir le Compagnon ayant rapporté le plus de hadiths. Il est mort à Médine en l’an 58 de l’Hégire [1].

Références

Voir sa fiche biographique dans Ma’rifat as-Sahâbah d’Abou Nou’aym (4/1846), Al -Istî’âb Fî Ma’rifat al -Ashâb d’Ibn ‘Abd al -Barr (4/1770), Ousd al-Ghâbah d’Ibn Al-Athîr (3/357) et Al-Issâba Fî Tamyîz as-Sahâbah d’Ibn Hajar Al- ‘Asqalânî (4/267).